Hypnose et Naturopathie du Val de l'Eyre
Hypnothérapie à Salles
 
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Newsletter n°5 - Janv. - Fevr. 2024 - Hypnose et Naturopathie du Val de l'Eyre


Au sommaire de votre bien-être !

Papillon

 

Pour ce premier numéro de l’année, j’ai choisi d’aborder une thématique que je rencontre de plus en plus souvent dans ma pratique de thérapeute, celle des douleurs liées à l’état émotionnel.

Vous le savez, nombre de personnes sont tristes, déprimées voir angoissées ou encore ressente un déséquilibre, un mal-être…

L’accumulation de ces émotions, de ces ressentis peut soit aggraver des douleurs existantes, soit être à l’origine de certaines douleurs : c’est ce qu’on appelle « la somatisation ».

 

Alors comment les douleurs physiques impactent - elles notre état émotionnel ?

En fait, la somatisation fait référence à un processus par lequel des troubles émotionnels ou psychologiques s’expriment sous forme de symptômes physiques.

Cela signifie que les émotions ou le stress peuvent se traduire en douleurs ou en malaises corporels. C’est donc un message du corps révélant des facteurs psychologiques ou émotionnels sous-jacents. La plupart du temps, la personne qui en souffre n’en est pas consciente.

Aussi, les personnes sont-elles généralement convaincues d’avoir une maladie physiologique les amenant à effectuer de nombreux bilans et examens médicaux ; sans pour autant que ceux-ci révèlent une raison apparente à l’existence de ces douleurs. Conjointement, la somatisation se caractérise par des pensées, des préoccupations démesurées à l’égard du contexte.

Il est à noter que ce trouble est souvent assez négativement perçu. N’avez-vous jamais entendu dire : « Oh… il(elle) somatise ! » d’un ton dédaigneux…

Pour autant, il est important de noter que la somatisation ne signifie pas que les symptômes sont imaginaires ou non réels. En effet, ce type de douleurs génère de réels états de fatigue voire d’épuisement, et l’intensité des douleurs peut être vraiment élevée, impactant considérablement le quotidien des personnes qui en souffre.

De fait, le stress, l’anxiété, les angoisses, en particulier, génèrent de nombreux symptômes physiques qui influencent les canaux de traitement de la douleur au niveau du cerveau, en amplifiant la perception de la douleur.  Une détresse émotionnelle chronique peut également abaisser le seuil de la douleur rendant les individus plus sensibles aux sensations physiques. On parle de « lien entre le corps et l’esprit ».

A ce jour, de nombreuses études ont explorées la manière dont les processus mentaux et les expériences émotionnelles peuvent affecter les systèmes tant nerveux, qu’endocrinien et immunitaire, impactant ainsi la santé et le bien-être en général.

Inversement, les conditions de santé physique ou les sensations corporelles peuvent affecter les états mentaux et les émotions.

 

Somatisation : Pourquoi ? et quels symptômes ?

Donc, lorsque nous ressentons des émotions intenses telles que le stress, l’anxiété, l’angoisse, la dépression, certains troubles de l’humeur, la tristesse ou encore la peur, et qu’elles sont refoulées, qu’elles ne sont pas verbalisées, la souffrance psychologique ressurgit sur le corps qui peut réagir en manifestant des symptômes physiques.

L’éducation aurait également un rôle dans l’expression de la somatisation (construction par reproduction de comportements de déni, de non verbalisation et de somatisation).

Il est important de noter que les symptômes peuvent varier d’une personne à une autre et qu’évidemment il est toujours préconisé de consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic éclairé.

Lesdits symptômes peuvent être variables et multiples, souvent même, s’ils ne sont pas « entendus », deviennent chroniques :

  • « Mal de dos »

L’expression « en avoir plein le dos » n’existe pas par hasard. Les maux de dos sont représentatifs de lourde charge psychique à porter au quotidien (responsabilités importante, charge de travail énorme, problèmes personnels, etc.).

  • « Mal à la tête »

L’expression « ça me prend la tête !» prend tout son sens. Les maux de tête ou « céphalées de tensions » (douleur au niveau de la nuque, des tempes ou du front, effet « casque) sont souvent directement liés au stress.

  • « Mal au ventre, à l’estomac ».

« … je vais avoir du mal à digérer cela … ». L’estomac (qui on le sait renferme + de 200 millions de neurones et est le centre de notre psyché) est appelé « deuxième cerveau ». Ainsi les douleurs surviennent en cas d’incapacité à « digérer » un événement traumatique.

  • « Mal dans les muscles »

Les muscles étant corrélatifs à la souplesse et à la flexibilité les douleurs musculaires révèlent soit un effort trop intense et brutal soit en cas d’absence d’exercice physique, l’existence d’une maladie chronique ou des émotions refoulées.

  • « Mal aux dents »

Les rages de dents (maux « dedans ») ou les douleurs aux gencives traduisent : incapacité à prendre des décisions fondamentales, et notamment à les exprimer, difficulté à communiquer.

  • « Mal aux mains »

Les mains sont liées à la sphère relationnelle. Des tensions, douleurs ou rigidité (arthrose précoce notamment) évoquent des difficultés d’interactions avec le monde, l’incapacité à donner, prendre ou recevoir du fait d’une volonté de contrôle et d’un repli important sur soi.

  • « Mal au cou »

Lien entre la tête et le corps, entre le monde des idées et celui de l’action, un cou douloureux peut illustrer une incapacité à extérioriser ses idées et à les mettre en œuvre. Les tensions et blocages de la nuque (torticolis), expriment des difficultés à cohabiter entre réalité et désirs (sensation d’empêchement à la mobilité). 

  • « Mal aux épaules »

Les douleurs aux épaules peuvent signifier un fardeau émotionnelle invisible pesant au quotidien, quelque chose ou quelqu’un de trop lourd à porter.

  • Mal à la hanche (ou aux deux)

Des douleurs à l’une des deux hanches ou aux deux empêchent les déplacements et la latitude des mouvements, désignant : incapacité à aller de l’avant, grande résistance au changement, peur de perdre ses repères, peur de prendre des décisions importantes, etc.,

  • « Mal au genou »

Les douleurs aux genoux restreignent la liberté de mouvement. Si elles n’ont pas une origine traumatique, elles traduisent : un manque de souplesse, une difficulté à lâcher prise et à être dans l’acceptation ou la résilience sans résistance.

  • Mais encore…

Des troubles gynécologiques ou sexuels (mycoses, problèmes d’érection ou d’éjaculation,  règles douloureuses ou douleurs vaginales lors des rapports sexuels ;

Des troubles psychiques : insomnie, irritabilité, agitation ; des troubles respiratoires : spasmophilie…

  • etc.

Somatisation : quelles sont les solutions ?

Pour arrêter de somatiser, il est important de prendre en compte plusieurs aspects.

  1. Commencer par prendre conscience des émotions : apprendre à reconnaître et à exprimer les émotions ressenties de manière saine. La prise de conscience des sentiments peut aider à éviter de les refouler et à réduire la tendance à somatiser.
  2. Gérer son stress : trouver des techniques de gestion du stress qui fonctionnent : l’hypnose thérapeutique, la méditation, la respiration consciente, les massages thérapeutiques ou encore la pratique d’une activité manuelle. Ces pratiques peuvent aider à réduire l’impact du stress sur le corps.
  3. Adopter un mode de vie sain : veillez à avoir une alimentation équilibrée, à faire de l’exercice régulièrement et à dormir suffisamment. Un mode de vie sain peut renforcer la résilience face au stress et réduire les symptômes de somatisation.
  4. Chercher un soutien psychologique : consulter un professionnel de l’accompagnement qui peut aider à explorer les causes sous-jacentes et à développer des stratégies pour y faire face.
  5. Se tourner vers la santé au naturel comme avec la phytothérapie, l’aromathérapie. Le but étant de détendre le corps et réduire les symptômes physiques liés à la somatisation.

 

L’important étant de comprendre que chaque personne est unique, et que ce qui fonctionne pour l’une peut ne pas fonctionner pour une autre. Il est donc recommandé de trouver « sa solution ».

 

Focus : Les apports de l’hypnose !

L’hypnose thérapeutique peut aider à traiter les aspects psychologiques qui contribuent aux symptômes physiques. Lors d’une séance d’hypnose, le praticien qualifié utilise des techniques de relaxation et de suggestion pour induire un état de conscience modifié. Cela permet d’accéder à l’inconscient et de travailler sur les émotions, les pensées et les croyances qui peuvent être à l’origine de la somatisation.

L’hypnose peut aider à réduire le stress, l’anxiété et d’autres facteurs psychologiques qui peuvent aggraver les symptômes physiques. Elle peut également aider à identifier et à traiter les éventuels traumatismes ou conflits émotionnels sous-jacents qui contribuent à la somatisation.

 

Pour autant : l’hypnose ne remplace pas les soins médicaux ! Le thérapeute qualifié n’établit pas de diagnostic et ne délivre aucune médication.

 


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